Dans un contexte de crise, les finances de votre entreprise sont au plus bas et vous n’arrivez plus à joindre les deux bouts.
Vous craignez le dépôt de bilan et la liquidation judiciaire.
Pour savoir comment régler ces difficultés, votre premier réflexe est d’appeler votre expert-comptable.
Acteur de proximité, toujours présent pour vous donner son avis et une vision chiffrée de votre entreprise, il est le premier partenaire à être au courant de vos difficultés. Les cabinets d’experts-comptables sont également de plus en plus nombreux à avoir intégré un pôle juridique interne pour vous accompagner dans l’accomplissement des démarches administratives du quotidien et répondre à vos questions sans grands enjeux.
Mais dès lors qu’il s’agit de situations plus complexes et spécifiques du droit, comme par exemple lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés de nature à compromettre sa continuité, vous devez faire appel à un professionnel du droit, capable, grâce à son expérience de terrain, de fournir des conseils fiables et fixer les meilleures stratégies.
Appelez votre avocat, et si vous n’en n’avez pas, contactez un avocat en droit des affaires et en droit social qui intervient dans la prévention et le traitement des difficultés des entreprises.
Votre avocat et votre expert-comptable se coordonneront et travailleront ensemble, chacun apportant ses conseils dans son domaine d’expertise.
Il sera question de conciliation, de mandat ad hoc, de sauvegarde ou de redressement judiciaire, pour vous éviter la faillite et restructurer votre entreprise.
Deux professionnels pour cibler la cessation des paiements.
C’est le degré de gravité de vos difficultés financières qui déterminera les moyens et procédures à déployer pour vous remettre à flot.
La première étape est de détecter si votre entreprise est en état de cessation des paiements, le cas échéant depuis quand, ou si votre entreprise s’en rapproche.
Une simple lecture des comptes de votre entreprise ne sera pas suffisante pour déterminer l’étendue du passif exigible par rapport à l’actif disponible. Il faut doubler l’analyse comptable d’une analyse juridique de votre situation.
Votre avocat et votre expert-comptable doivent donc déjà collaborer pour préciser quelles sont les dettes réellement exigibles et quels sont les actifs immédiatement réalisables.
De ce travail coordonné entre le professionnel du chiffre et le professionnel du droit vous mettrez le doigt sur l’origine des difficultés de votre entreprise et une situation comptable sera arrêtée.
Sur cette base et si l’état de cessation des paiements est avéré, votre avocat établira la déclaration de cessation des paiements qui rendra compte de la situation financière de votre entreprise en choisissant la procédure collective la plus adaptée, au moment le plus adapté.
Croyez en notre expérience en la matière : un prévisionnel d’exploitation et de trésorerie travaillé de concert entre avocat et expert-comptable et une déclaration de cessation des paiements bien rédigée sont des gages de fiabilité et de sérieux auprès des organes de la procédure. Vous rassurerez ainsi sur vos capacités à maintenir votre activité et votre avocat pourra plaider efficacement votre cause à chacune des audiences.
Deux professionnels pour maintenir votre activité.
Le travail de votre avocat et de votre expert-comptable ne s’arrête pas au choix de la procédure de prévention ou de traitement des difficultés.
Dans l’étape qui suit la coordination de leurs interventions n’en est que plus importante car il est question de restructuration de votre passif et de retour à la stabilité financière.
Il vous faut gagner du temps tout en relançant votre activité.
Votre avocat vous aidera d’abord pour trouver des accords avec vos créanciers sur les délais et conditions de paiement pour qu’ils n’engagent pas de poursuites ou qu’ils les suspendent.
Il sera également question de licenciements économiques si votre masse salariale pèse trop sur votre activité. Votre avocat se chargera donc de sécuriser les éventuels licenciements que vous seriez contraints de mettre en œuvre. Gardez à l’esprit que le risque prud’homal fragilisera fortement votre relance économique.
Au niveau de vos ventes, votre avocat et votre expert-comptable auront peut-être décelé des impayés, des retards de facturation et l’absence d’un suivi du poste client.
Pour régler cette difficulté majeure (première cause des difficultés des entreprises) votre avocat analysera vos procédures internes et vous proposera des solutions d’optimisation de la facturation et engagera efficacement les procédures de recouvrement amiable et judiciaire.
Ensuite, vous devrez négocier des financements pour préserver votre trésorerie et investir dans des actions de relance de votre activité.
Les banques pourraient vous proposer un nouvel emprunt bancaire où vous seriez caution personnelle.
Grâce au prévisionnel établi par votre expert-comptable, votre avocat pourra intervenir auprès des établissements bancaires pour mettre en place des mécanismes contractuels plus sûrs et plus efficaces comme la cession de créances (Dailly), l’escompte commercial, les crédit de trésorerie ou encore la prise de sûretés et de garanties.
Enfin, votre avocat vous assistera dans les relations avec les administrateurs ou les mandataires judiciaires, le Tribunal, le juge commissaire et le ministère public.
Grâce au suivi opérationnel et financier coordonné avec votre expert-comptable, votre avocat saura soutenir l’intérêt du maintien de votre activité et éviter un passage en liquidation judiciaire tout en vous évitant l’interdiction de gérer pour faute de gestion.
Les professions d’expert-comptable et d’avocat sont complémentaires. Ne faites pas l’impasse de l’un au détriment de l’autre !